Le prédicateur commence par citer Deutéronome 29:29 : « Les choses cachées sont à l’Éternel notre Dieu, les choses révélées sont à nous et à nos enfants… ». Il souligne que l’être humain veut tout savoir et tout comprendre, mais qu’il doit accepter qu’il y a des choses qu’on ne peut pas comprendre.
Il rappelle qu’Ève, dans le jardin d’Eden, n’a pas supporté que son intellect soit mis en échec et a désobéi à Dieu par curiosité. Aujourd’hui encore, beaucoup refusent de ne pas comprendre et le diable exploite cette faille. Le pasteur fait le parallèle avec la science et les scientifiques qui cherchent à prendre la place de Dieu en créant la vie.
Concernant les chrétiens, l’apôtre Paul explique que « l’homme naturel » ne peut recevoir les choses de l’Esprit de Dieu qui lui semblent folles. La connaissance de Dieu est une révélation reçue par la foi. Certes, le chrétien a accès à des vérités surnaturelles, mais sa connaissance demeure partielle et limitée tant qu’il est dans ce corps.
Le danger est de vouloir rationaliser sa foi et de « réduire Dieu à la taille de notre compréhension ». Il ne faut pas sacrifier sa foi sur l’autel de la compréhension. Le pasteur met en garde : trop de « pourquoi » risquent de nourrir l’incompréhension et faire obstacle aux desseins de Dieu. La paix promise par Dieu surpasse toute intelligence.
En conclusion, il faut accepter de ne pas tout savoir ni tout comprendre. Dieu intervient dans nos vies aux moments qu’il choisit. Même si une situation perdure et semble incompréhensible, elle peut se transformer à notre avantage plus tard. Gardons la foi et la patience, en comptant sur la paix surnaturelle de Dieu.
Le message appelle à l’humilité intellectuelle et à une saine gestion de notre soif de connaissance, qui ne doit pas prendre la place de Dieu. La révélation et la foi sont plus importantes que la compréhension. Il invite les auditeurs à s’abandonner à Dieu dans la confiance, même quand ils ne comprennent pas, pour expérimenter sa paix.