Guillaume Fourret débute en rappelant que Dieu désire faire prospérer nos âmes et nous rendre heureux. Cependant, nous vivons dans un monde qui blesse les cœurs. Il introduit ainsi le thème des « trois obstacles » qui nous empêchent d’accéder au bonheur et à la plénitude promise par Dieu.
Le premier obstacle représenté est le péché, symbolisé en Égypte par le pharaon qui opprime le peuple d’Israël. De même, Satan nous tient captifs et son pouvoir de corruption détruit nos vies. Mais Jésus, l’agneau de Dieu, est venu ôter le péché du monde par son sacrifice à la croix. Sa mort et sa résurrection nous libèrent de l’esclavage du péché et nous donnent la victoire sur ses conséquences mortelles.
Le deuxième obstacle est figuré par la traversée de la mer Rouge. Il s’agit de renoncer à notre ego, à notre volonté propre. Même délivrés du péché, beaucoup de chrétiens refusent encore de porter leur croix et de laisser Christ régner sur leur cœur. Franchir cet obstacle nécessite de mourir à soi-même, à ses propres désirs.
Enfin, le troisième obstacle rencontré par Israël est la guerre contre Amalek, dont le nom signifie « qui règne ». Cette force maléfique cherche à nous faire douter de Dieu, à contester sa parole, à nous décourager dans notre cheminement spirituel. Le diable sème la confusion par des questions du type « Dieu m’aime-t-il vraiment ? », « Suis-je dans le bon chemin ? ».
Vaincre Amalek demande de garder nos yeux fixés sur Jésus, de demeurer fermes dans la foi et l’assurance de sa victoire. La Bible présente la foi comme l’ancre de l’âme qui triomphe du monde. Malgré les doutes, les incompréhensions, les épreuves, nous pouvons compter sur l’amour et la bonté inébranlables de notre Dieu.
En conclusion, le pasteur rappelle que le bonheur éternel promis nécessite de franchir ces trois obstacles : la délivrance du péché par la croix, le renoncement à soi-même et la fermeté dans la foi. En dépit des blessures reçues en ce monde, tenons bon dans l’espérance ! Dieu peut guérir nos cœurs meurtris et nous donner la force de persévérer jusqu’au pays de ses promesses.