Le pasteur Guillaume Fourret développe le thème « L’église, un sanctuaire d’adoration ». Il commence par rappeler que Jésus n’a pas voulu habiter dans des maisons faites de main d’homme, mais dans le cœur purifié de son peuple.
L’acte fondateur de l’Eglise se trouve dans l’histoire de la sortie d’Egypte du peuple d’Israël, symbole de la délivrance du péché et de l’esclavage. Dieu dit à Pharaon : « Laisse aller mon peuple pour qu’il célèbre au désert une fête en mon honneur » (Exode 5:1).
A travers cette injonction, Dieu révèle que personne ne peut célébrer une fête à son honneur sans avoir quitté une certaine position, sans avoir été libéré de l’esclavage du péché. Le mot « Egypte » signifie d’ailleurs « limite, étroitesse ». L’œuvre de la croix a justement pour but de nous faire sortir de cette condition pour entrer dans la liberté des enfants de Dieu.
Dans les 6 autres occurrences de « Laisse aller mon peuple », il n’est plus question de célébrer une fête, mais de servir Dieu. Servir Dieu, c’est l’adorer en agissant selon sa volonté, en réalisant son plan pour nos vies afin qu’il soit honoré. Cela implique de cultiver notre relation avec lui, de veiller sur notre cœur.
Etre un sanctuaire d’adoration, c’est aussi se placer sous l’autorité établie par Dieu dans son Eglise et servir les autres avec amour. En effet, prendre soin de nos frères et sœurs fragiles est un acte d’adoration.
En conclusion, le pasteur lit 1 Pierre 2:4-10 qui présente l’Eglise comme une maison spirituelle formée de pierres vivantes. Le but de l’Eglise est d’offrir des sacrifices spirituels à Dieu et de proclamer ses louanges, en vivant l’Evangile au quotidien.
L’idée centrale est que l’Eglise n’est pas un bâtiment ou une activité du dimanche, mais une famille de croyants qui, ensemble, forment un sanctuaire saint où Dieu habite au centre de tout. Adorer Dieu est un mode de vie consacré à son service et à sa gloire.