Ce message est une exégèse de la parabole du semeur, replacée dans son contexte culturel juif. Le prédicateur souligne qu’en agriculture juive, on sème d’abord avant de labourer les champs, à l’inverse des méthodes occidentales.
Il insiste alors sur le fait que cette semence représente la parole de Dieu, le message de l’Évangile qui est répandu. Mais pour que cette parole porte du fruit dans une vie, il faut qu’elle soit reçue dans un cœur bien préparé, une « bonne terre ».
Plusieurs obstacles sont abordés qui empêchent la croissance spirituelle : un cœur endurci qui n’accueille pas la parole, un enthousiasme éphémère sans enracinement, la séduction des richesses et du monde qui étouffent la semence, etc.
Le prédicateur appelle donc à examiner les réalités de nos cœurs, nos travers (orgueil, égoïsme, dureté de cœur…) pour que l’Esprit puisse travailler et transformer ces zones de stérilité en un sol fertile et nourricier. Il encourage à revenir sincèrement à Dieu dans l’humilité et la repentance, pour que sa Parole nous change de l’intérieur et que le fruit puisse croître, à savoir une vie nouvelle à son image.
L’exhortation finale est de ne pas se contenter d’une joie passagère de quelques bienfaits divins, mais de laisser l’Evangile prendre racine dans toutes les dimensions de notre être, en renonçant à soi-même. Ainsi, la semence produira une moisson abondante de Christ-likeness pour la gloire du Père.